L’affaire Juana Rivas met en lumière un drame familial complexe où s’entremêlent violence conjugale et bataille pour la garde des enfants. Cette histoire, qui a marqué l’Espagne, illustre les défis du système judiciaire face aux situations de violence de genre.
Les origines du conflit entre Juana Rivas et Francesco Arcuri
Le désaccord entre Juana Rivas et son ex-mari Francesco Arcuri s’inscrit dans une longue série d’événements marqués par des accusations mutuelles et des procédures judiciaires. Cette affaire a rapidement dépassé le cadre familial pour devenir un symbole national en Espagne.
La relation tumultueuse du couple
L’histoire de Juana Rivas et Francesco Arcuri a commencé par une union qui s’est progressivement détériorée. Leur relation a abouti à un divorce particulièrement difficile, marqué par des tensions constantes autour de la garde de leurs enfants. Les échanges entre les ex-conjoints se sont caractérisés par une communication défaillante et des confrontations répétées.
Les premières accusations de violence conjugale
En 2009, Francesco Arcuri a été condamné pour des faits de violence envers Juana Rivas. Cette condamnation marque un tournant décisif dans leur histoire. Suite à ces événements, Juana Rivas a multiplié les démarches judiciaires pour protéger ses droits et ceux de ses enfants. La situation s’est intensifiée avec près de 90 appels téléphoniques reçus entre décembre 2024 et janvier 2025, qualifiés de harcèlement par Juana Rivas.
La fuite de Juana Rivas avec ses enfants
L’affaire Juana Rivas met en lumière une situation complexe mêlant violence conjugale et garde d’enfants en Espagne. Cette mère espagnole a pris la décision de fuir avec ses enfants face à une situation qu’elle jugeait dangereuse pour sa famille. Son ex-mari, Francesco Arcuri, avait déjà été condamné en 2009 pour des faits de violence à son encontre.
Le refus de remettre les enfants à leur père
Le 26 juillet, Juana Rivas a choisi de ne pas restituer ses enfants à leur père, malgré une décision de justice. Cette action a entraîné une plainte pour séquestration de mineurs. Les centres de soutien aux femmes de Maracena, qui l’accompagnaient dans ses démarches, se sont retrouvés mis en examen pour complicité. Cette situation illustre les défis du système judiciaire face aux cas de violence conjugale et de protection des mineurs.
Les 27 jours de disparition volontaire
Durant 27 jours, Juana Rivas est restée introuvable avec ses enfants. Cette période s’est terminée le 22 août quand elle s’est présentée devant les tribunaux. Sa démarche a généré un mouvement de solidarité sur les réseaux sociaux avec le hashtag #JuanaEstaEnMiCasa. Son histoire s’inscrit dans un contexte social sensible en Espagne, où plus de 60 mineurs ont perdu la vie par la main de leur père sur une décennie. Cette affaire a conduit à un débat national sur le traitement judiciaire des situations de violence familiale et la protection des droits des femmes.
Le harcèlement téléphonique dénoncé par Juana
Dans l’affaire qui oppose Juana Rivas à Francesco Arcuri, une nouvelle étape judiciaire s’amorce. La mère espagnole a déposé une plainte formelle contre son ex-mari pour violence de genre. Cette procédure s’inscrit dans un long parcours judiciaire marqué par des accusations de violences conjugales depuis 2009.
Les 90 appels reçus en une journée
Entre le 22 décembre 2024 et le 12 janvier 2025, Juana Rivas a fait l’objet d’un harcèlement téléphonique intense. Elle a recensé près de 90 appels accompagnés de messages d’intimidation. Face à cette situation, elle a sollicité une ordonnance de protection incluant une mesure d’éloignement et une interdiction totale de communication. Les avocats ont notamment signalé la présence inquiétante d’Arcuri sur le territoire espagnol.
L’impact psychologique sur Juana et les enfants
La situation a contraint Juana Rivas à quitter son domicile par mesure de sécurité. L’évaluation Viogén classe le risque comme élevé dans cette affaire. Les représentants légaux de Juana mettent en lumière une stratégie de contrôle et de soumission exercée par Arcuri sur son ex-conjointe et sa famille. Dans ce contexte, Juana demande la suspension du régime de garde du fils mineur actuellement confié au père, afin de garantir la sécurité et le bien-être des enfants.
La bataille juridique entre l’Espagne et l’Italie
L’affaire Juana Rivas met en lumière une bataille juridique complexe entre l’Espagne et l’Italie. Cette mère espagnole se trouve au centre d’une situation dramatique impliquant son ex-mari italien Francesco Arcuri. Les récents événements révèlent une escalade dans cette affaire avec près de 90 appels téléphoniques reçus entre décembre 2024 et janvier 2025, qualifiés de harcèlement par les autorités.
Les procédures judiciaires en cours
Une nouvelle plainte a été déposée par Juana Rivas contre Francesco Arcuri pour violence de genre. Les faits rapportés incluent des messages d’intimidation et un harcèlement téléphonique intensif. L’évaluation Viogén classe cette situation à haut risque, justifiant la demande d’une ordonnance de protection. Les avocats de Rivas soulignent un schéma de comportement visant à maintenir un contrôle sur son ex-conjointe.
La question de la garde transfrontalière
La dimension internationale de cette affaire soulève des enjeux juridiques majeurs. Juana Rivas demande la suspension du régime de garde du fils mineur actuellement avec le père. Cette situation s’inscrit dans un contexte où la protection des mineurs devient prioritaire. Les déplacements d’Arcuri en Espagne ont généré des inquiétudes supplémentaires, renforçant la nécessité de mesures d’éloignement et d’interdiction de communication. La mobilisation sociale autour de cette affaire, notamment à travers la campagne #JuanaEstaEnMiCasa, illustre l’attention portée à la protection des droits des femmes et des enfants dans les situations de violence familiale.
La mobilisation des associations féministes
L’affaire Juana Rivas a suscité une vague de solidarité sans précédent en Espagne. Cette mère, victime présumée de violences conjugales, a reçu près de 90 appels menaçants de son ex-mari Francesco Arcuri entre décembre 2024 et janvier 2025. Face à cette situation, les associations féministes se sont massivement mobilisées pour soutenir sa cause et dénoncer les failles du système judiciaire dans le traitement des affaires de violence de genre.
Le soutien national et international
La campagne #JuanaEstaEnMiCasa sur les réseaux sociaux illustre l’ampleur de la mobilisation citoyenne. Les associations féministes espagnoles ont mis en lumière des statistiques alarmantes : plus de 60 mineurs ont été victimes de violence fatale par leur père sur une période de dix ans. Le cas d’Angela González Carreño, ayant déposé 51 plaintes avant le drame final, est devenu un symbole de la nécessité d’une réforme judiciaire profonde.
Les manifestations de solidarité
Les actions de soutien se sont multipliées à travers l’Espagne. Les associations féministes ont organisé des rassemblements pour exiger une meilleure protection des femmes et des enfants victimes de violence. Cette mobilisation s’inscrit dans le contexte des négociations du Pacte d’État contre la violence de genre. Les manifestants réclament une justice adaptée aux réalités des violences conjugales et une meilleure prise en compte des risques pour les enfants dans les décisions de garde.
Les conséquences sur le débat des violences conjugales
L’affaire Juana Rivas a marqué profondément la société espagnole et mis en lumière les défis liés aux violences conjugales. Cette mère, ayant reçu près de 90 appels intimidants de son ex-mari Francesco Arcuri entre décembre 2024 et janvier 2025, illustre la complexité des situations de violence familiale. La mobilisation sociale autour de son cas, notamment sur les réseaux sociaux avec le hashtag #JuanaEstaEnMiCasa, a créé un précédent dans la lutte pour les droits des femmes.
L’évolution de la législation espagnole
La situation de Juana Rivas s’inscrit dans un moment charnière pour la législation espagnole. Le pays négociait alors un Pacte d’État contre la violence de genre, tandis que les mouvements féministes multipliaient les actions pour une justice plus équitable. Cette affaire a mis en évidence les lacunes du système judiciaire face aux violences conjugales. La condamnation initiale de Rivas pour enlèvement d’enfants, suivie d’une grâce partielle en 2021, montre l’évolution progressive des mentalités et du cadre légal.
La protection des victimes et de leurs enfants
L’affaire soulève des questions fondamentales sur la protection des victimes et de leurs enfants. Les statistiques révélées par Lidia Falcon, indiquant que plus de 60 mineurs ont été tués par leur père en Espagne sur une décennie, attestent de l’urgence d’agir. Le cas d’Angela González Carreño, qui avait déposé 51 plaintes avant que son ex-mari n’assassine leur fille, illustre les failles du système de protection. La demande d’ordonnance de protection de Rivas, incluant la suspension du régime de garde et une mesure d’éloignement, représente les besoins essentiels des victimes de violence conjugale.


























